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Risques sanitaires

Un risque de pollution non maîtrisée des eaux de ruissellement et des lixiviats, et de pollution accidentelle des réserves d'eau potable des galeries ennoyées

 

L’infiltration de cette pollution interviendrait de deux manières :

 

- soit directement, au travers des terrains, de produits d’exploitation, comme les résidus d’explosifs, les hydrocarbures et les huiles. En effet, l’état de fissuration naturelle des bancs géologiques, accentuée par l’exploitation de la mine et des carrières pendant de nombreuses années, serait de nature à favoriser l’écoulement des agents polluants pouvant altérer la qualité des eaux claires captées dans le domaine minier. COGESUD a bien prévu certaines mesures pour limiter la pollution mais ne peut en garantir l’absence à 100 % ;

 

- soit indirectement à la suite du remblaiement de la carrière avec des déchets supposés inertes issus de l’industrie du BTP. Ce type d’infiltration a été soulevé par les services du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement dans un guide technique relatif aux installations de stockage de déchets inertes publié en 2001 et revu en 2004.

Effets indésirables des vibrations des tirs de mine sur les habitations proches et sur les réseaux enfouis

 

Notons que l’étude COGESUD ne cite pas les sept maisons d’habitation situées à proximité immédiate de son projet. La plus proche se trouverait à moins de 50 mètres et regroupe plusieurs appartements occupés par des familles.

 

Les études sismologiques mandatées par COGESUD affirment que les vibrations générées par les tirs de mine ne dépasseraient pas les seuils réglementaires en vigueur.

 

Les experts se sont basés sur les mesures prises sur la carrière exploitée à Ottange par la société CIMALUX. Or, cette carrière extrait un calcaire sableux pour la fabrication de ciments. La nature géologique du sous-sol n’est pas du tout la même que le site d’exploitation choisi par COGESUD à Audun, puisqu’il s’agit d’une roche bien plus dure destinées à produire des granulats pour les fondations de nouvelles structures du BTP.

 

Il se trouve que nous avons trouvé une étude canadienne qui présente des niveaux de vibrations dix fois supérieurs dans un contexte géologique similaire au projet COGESUD. 

Emanations incontrôlées de gaz et de poussières 

 

Les engins de chantier et les camions dégageraient inévitablement une pollution importante de gaz à effet de serre et l’activité libérerait des niveaux élevés de poussière. Pour information, la Lorraine est bien (trop) souvent en pic d’alerte aux particules fines.

 

Nous rappelons que beaucoup d’anciens mineurs et sidérurgistes habitent toujours notre secteur tout comme de nombreuses autres personnes qui sont particulièrement sensibles des voies respiratoires ou du système cardiaque.

Augmentation de la densité de circulation et du risque d’accidents

 

Sur l’avis ICPE visé par le préfet de région le 9 avril 2014, il est noté que la carrière entraînerait une augmentation du trafic poids lourd de 26 % ! Rappelons tout de même que 12 000 voitures et 600 camions empruntent tous les jours la RD16 et traversent la ville d’Audun-le-Tiche dans les deux sens. La route de désenclavement ne réglera nullement cette gêne, puisqu’elle se borne surtout à canaliser le flux routier entre Villerupt et le Luxembourg (30 % du trafic transfrontalier).

 

Ajouter les camions de la carrière, c’est donc ajouter 26 % de gêne supplémentaire pour les riverains de plusieurs rues audunoises qui devraient supporter davantage de vibrations liées à leurs passages. 

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